Les réseaux sociaux VS la vie privée
"L'enfer c'est les autres" déclarait Jean-Paul Sartre dans Huis clos en 1944, ouvrage où il analysait le rapport entre trois personnages condamnés à vivre éternellement ensemble en enfer. Or, le pire pour ces protagonistes est le regard des autres qui contraint leur liberté. Ils sont réduits à être ce que les autres jugent qu'ils sont. Ils ne peuvent plus être ce qu'ils veulent pas eux-même. Le rapport avec les autres est autant indispensable qu'il peut s'avérer destructeur. Avec la "révolution des réseaux sociaux" que notre génération expérimente, cette liberté d'être qui l'on veut et de conserver sa propre "vie privée" est devenue un combat permanent et complexe.
Etre sur les réseaux sociaux peut s'avérer pour la plupart d'entre nous indispensable, pour ne pas être exclu des groupes de discussion, ne pas être en décalage avec les informations, etc. Cette nécessité d'être présent est contraignante et empêche de s'éloigner ou de faire un "break". Ces outils communicatifs ont su se rendre indispensable au même titre que nos objets électroniques connectés. Ce ne sont plus seulement des joujoux ou innovations technologiques dont on peut se passer, quoiqu'en étant un peu ringard, mais désormais ils font partie de notre quotidien, ont envahi nos espaces de travail et nos lieux de vie. Cette incursion des réseaux sociaux dans notre vie de tous les jours se fait pour le meilleur mais aussi pour le pire.
Certes les réseaux sociaux sont bien pratiques dans notre vie privée, la généralisation de la connexion internet presque partout dans le monde est un atout non négligeable. Ainsi on peut contacter "gratuitement" de la famille à l'autre bout de la planète et même les voir en "vrai". Il semble que ces réseaux rapprochent, de même que les sites de rencontres qui ont fait leur apparition sur la toile. Maintenant, ces réseaux sociaux seraient constructeurs de vie privée et se substitueraient à la "réalité" du contact provoqué sans internet. Vie privée et réseaux sociaux fusionnent de plus en plus presque jusqu'à ne faire plus qu'un. Il apparaît alors logique de dévoiler sa vie privée allègrement et facilement sur son compte facebook ou instagram. Des photos entre amoureux, au restaurant, vidéos des premiers pas du petit dernier, tout est vu et visible par tous. Mais après tout "tout le monde le fait", et "à force de le faire plus personne n'y fait attention", mais est-ce vraiment le cas ? Ces comportements sont ils sans conséquences ? "Étaler" sa vie privée peut il porter préjudice ?
Et bien il semble que oui même si cette question est ambiguë et on peut y apporter des réponses ambivalentes.
De même il est très ardu de ne pas succomber à la tentation de l'omniprésence, d'être présent sur tous les réseaux sociaux avec des liens et des liens qui renvoient à vos différentes pages facebook, twitter, instagram ... Cette frénésie de la présence se double en général d'une addiction chronophage et déprimante. En effet on délaisse nos moments libres et de vie privée pour se consacrer à remplir nos pages sociales virtuelles.
Tout cela pour dire qu'on a tous besoin d'une "pause" vis-à-vis des réseaux sociaux. Pour ma part je n'ai pas réussi à me résoudre à les supprimer définitivement même si je suis convaincue qu'il faudra que je le fasse à terme pour me désintoxiquer. Mais la peur de perdre mes contacts est plus forte pour le moment. Je laisse donc mes réseaux sociaux en "standby" j'ai désinstaller les applications et les raccourcis sur ma tablette, mon téléphone et mon PC et je suis en "sevrage" depuis déjà 1 mois, non sans difficultés. J'espère que je pourrais stopper mon addiction et ne plus être visible personnellement sur la toile. Je veux aussi apprendre à vivre moins connectée avec le virtuel pour me concentrer davantage sur mon entourage réel.
Et vous, quels rapports entretenez-vous avec les réseaux sociaux ?
Certes les réseaux sociaux sont bien pratiques dans notre vie privée, la généralisation de la connexion internet presque partout dans le monde est un atout non négligeable. Ainsi on peut contacter "gratuitement" de la famille à l'autre bout de la planète et même les voir en "vrai". Il semble que ces réseaux rapprochent, de même que les sites de rencontres qui ont fait leur apparition sur la toile. Maintenant, ces réseaux sociaux seraient constructeurs de vie privée et se substitueraient à la "réalité" du contact provoqué sans internet. Vie privée et réseaux sociaux fusionnent de plus en plus presque jusqu'à ne faire plus qu'un. Il apparaît alors logique de dévoiler sa vie privée allègrement et facilement sur son compte facebook ou instagram. Des photos entre amoureux, au restaurant, vidéos des premiers pas du petit dernier, tout est vu et visible par tous. Mais après tout "tout le monde le fait", et "à force de le faire plus personne n'y fait attention", mais est-ce vraiment le cas ? Ces comportements sont ils sans conséquences ? "Étaler" sa vie privée peut il porter préjudice ?
Et bien il semble que oui même si cette question est ambiguë et on peut y apporter des réponses ambivalentes.
De même il est très ardu de ne pas succomber à la tentation de l'omniprésence, d'être présent sur tous les réseaux sociaux avec des liens et des liens qui renvoient à vos différentes pages facebook, twitter, instagram ... Cette frénésie de la présence se double en général d'une addiction chronophage et déprimante. En effet on délaisse nos moments libres et de vie privée pour se consacrer à remplir nos pages sociales virtuelles.
Tout cela pour dire qu'on a tous besoin d'une "pause" vis-à-vis des réseaux sociaux. Pour ma part je n'ai pas réussi à me résoudre à les supprimer définitivement même si je suis convaincue qu'il faudra que je le fasse à terme pour me désintoxiquer. Mais la peur de perdre mes contacts est plus forte pour le moment. Je laisse donc mes réseaux sociaux en "standby" j'ai désinstaller les applications et les raccourcis sur ma tablette, mon téléphone et mon PC et je suis en "sevrage" depuis déjà 1 mois, non sans difficultés. J'espère que je pourrais stopper mon addiction et ne plus être visible personnellement sur la toile. Je veux aussi apprendre à vivre moins connectée avec le virtuel pour me concentrer davantage sur mon entourage réel.
Et vous, quels rapports entretenez-vous avec les réseaux sociaux ?
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