Méthodes douces
Cette semaine j’ai eu besoin de me poser, de lâcher prise un peu parce que j’enchaînais crise d’angoisse sur crise de larmes et ce n’était juste plus possible pour moi et pour mon entourage. Il faut savoir remettre en question sa façon de voir les choses pour retrouver un rythme cardiaque constant et de bonnes nuits de sommeil continues. Je vous donne les petits conseils qui m’ont permis de surmonter ces dernières semaines de khâgne difficile.
La première chose qui m’a aidé c’est de coucher sur papier toutes
mes inquiétudes, à la manière d’un journal intime si on veut. D’abord tout dans le désordre
comme ça vient, puis j’ai fais une deuxième relecture pour tout mettre dans l’ordre,
et en fin j’ai plié la feuille et le l’ai mise au fond d’un tiroir. Tous les
problèmes sont écrits quelque part et sortent de vous au propre comme au
figuré. Ils sont toujours présents, mais seulement sur cette feuille, c’est
cette transposition qu’il faut réussir à établir à ce moment là.
Après il faut se fixer quelques
règles d’hygiène physique et mentale, ou rectifier quelques habitudes
excessives si cela est nécessaire. J’ai décidé de prendre le temps de m’occuper
de moi, de me faire belle, de profiter réellement de ma douche en étant à ce
que je fais et pas en ne profitant pas comme je le faisais avant parce que trop
absorbée dans mes pensées et mes tracas. Prendre le temps de se regarder dans
la glace, de choisir ses habits en y prenant du plaisir. Se regarder autrement
et se trouver belle. C’est le premier temps le plus important. Après l’hygiène
du sommeil et des repas est primordiale. Je sais cela parait évident et même
cliché de dire ça, mais ce sont les points sur lesquels on transgresse le plus,
parfois sans y prendre garde. A force de faire un « dernier petit truc »,
l’heure du couché se décale de 30min en 30min. Les repas à force de dire « je
n’ai pas le temps » ou « j’ai la flemme », finissent par sauter,
à devenir répétitifs et très peu équilibrés. Alors donc au début il faut s’imposer
une heure de coucher, de faire les courses régulièrement et se forcer à prendre
un peu de temps pour se faire à manger, c’est vrai. Mais on y prend vite goût,
l’habitude pour ces bonnes attitudes vient elle aussi, et le corps vous fait
sentir rapidement les améliorations, la bonne humeur et la bonne santé
reviennent. C’est beaucoup plus agréable comme ça, et il ne faut pas penser qu’on
perd du temps sur notre travail, on bosse beaucoup mieux avec le moral, une tête
reposée et le ventre plein.
J’ai aussi décidé de m’accorder
chaque soir au moins une demi-heure à moi pour faire quelque chose qui me plait
ou me détendre. Je ne conseille pas de se jeter sur les réseaux sociaux pendant
ce temps là. Déjà parce que ce n’est pas très intéressant quand on a du temps
pour soi, et parce que c’est davantage source de stress qu’autre chose (à mon
sens). Parfois j’écoute de la musique que j’aime, souvent je lis, j’en profite
pour écrire mes idées pour les articles à venir, je regarde une série, et des
fois je ne fais rien tout simplement (et c’est très reposant).

Une méthode plus conventionnelle
mais qui fait aussi ses preuves en prépa, ce sont les vitamines, magnésium et tout
médicament. Attention, je ne suis pas en train de dire que je suis pour une
médication à outrance, bien au contraire ! Je suis la première à dire et à
penser que la méthode médicamenteuse n’est pas la meilleure pour améliorer le
moral. Elle peut aider à éviter les carences et à donner un petit coup de pouce
avant les examens mais il ne faut pas en abuser. Pour ma part je suis plutôt
une adepte de la phytothérapie davantage que des vitamines effervescentes trop « riches ».
Le magnésium est important et il faut en faire des cures régulièrement surtout
lorsque le rythme scolaire est intense. Mais le mieux est encore de vous faire
conseiller par votre pharmacien, mais ne prenez pas de traitements trop lourds !
Bien dormir et manger équilibrer est encore la meilleure méthode pour ne pas en
avoir besoin.

Tous ces conseils semblent
simples, convenus, voire agaçants, mais ce sont eux qui permettent de ne pas
déprimer et de retrouver la force d’avancer après un petit coup de mou ou un
grand coup dur. Sourire, discuter et se rappeler que la vie ne se résume pas à
la prépa ou à un problème de cœur. Il faut « faire de son mieux »
dans le sens où il faut tout donner pour ne jamais rien regretter quoi qu’il
arrive. S’il y a échec même après tout vos efforts vous ne pourrez pas vous en
vouloir, mais simplement accepter qu’il y ait eu mieux que vous, que ce n’était
peut être pas votre voie et que vous ferez mieux d’autres choses. L’échec au
concours ne signifie pas un retour à la Fac au « rabais » mais une
page qui se tourne et une nouvelle voie tout aussi belle et valable qu’une
grande école.
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